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L’insouciance du déni

Comment parler de chaleur aujourd’hui sans évoquer la crise climatique ?

Source de joie quand elle évoque l’été, les vacances et les jupes qui volent au vent.

Angoissante quand on sait que chaque été qui passe est sûrement le moins chaud que nous serons amené.es à vivre.

C’est cette ambivalence que j’ai souhaité mettre en image dans cette série dont le décor, la ville d’Arles, est connu pour ses étés caniculaires.

Réalisée pendant la première semaine du festival des Rencontres d’Arles, on peut y voir une personne appréciant son cornet de glace et un enfant qui joue près d’une fontaine.

Mais aussi des festivalier.es s’agglutinant dans les zones ombragées, et cherchant l’air frais auprès de leur éventails ou dans les ventilateurs des salles d’exposition.

L’insouciance de l’été, le déni d’une crise mortifère.

Cette série a été réalisée dans le cadre d’une série commune avec les membres du collectif L’inconnu(e).